Tous mécènes !

La tradition du mécénat à Vaison-la-Romaine depuis l’Antiquité

 

Depuis la plus haute Antiquité, il existe à Vaison-la-Romaine une puissante tradition de mécénat. Déjà, dans l’Antiquité, un riche citoyen voconce, ayant vécu au Ier siècle de notre ère, Caius Sappius Flavus, avait laissé par testament à la commune un legs parmi le plus important de l’Empire romain. Un autre édile vaisonnais, Rufus, citoyen romain, a prescrit par testament que la scène du théâtre antique de la ville soit ornée de revêtements de marbre.

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Au XXe siècle, durant l'Entre-deux-guerres, l’industriel des tabacs Maurice Burrus s’est consacré avec énergie et passion au dégagement puis au financement des restaurations de plusieurs hectares de vestiges antiques au cœur de Vaison-la-Romaine.Dans le même temps, Maurice Burrus a financé la restauration et l’aménagement du théâtre antique de 1932 à 1935. 

A ces bâtisseurs de mémoire s’ajoute Léonard Gianadda. À Vaison-la-Romaine, ville jumelée avec Martigny, Léonard Gianadda a financé de 2017 à 2019, la réalisation de 19 vitraux en faveur de la cathédrale de la haute ville de Vaison-la-Romaine ainsi que la restauration du bâtiment, devenant ainsi le mécène le plus important du début du XXIe à Vaison-la-Romaine. En 2020, il devient mécène fondateur du Nartex, centre d’arts visuels et d’archéologie. D’autres contributeurs ont apporté différents moyens en mécénat au Nartex de Vaison-la-Romaine : financier, prêt d’objets pour les expositions, etc.

Nous remercions chaleureusement l’archéologue Charles Bonnet, Karl et Ivana Duperrex-Kühner, Bénédicte de la Gloriette à Mérindol.

 

À gauche, Léonard Gianadda. Photo de Stéphane Renaud